C’est très certainement un rêve d’enfance qui a attendu que j’ai quarante ans pour se concrétiser. Ma fille aînée qui avait dix ans à l’époque n’a pas eu besoin de beaucoup d’effort pour me convaincre d’acheter notre première petite jument Fjord : l’aventure cheval commençait. Très rapidement des amis du village nous ont rejoints dans cette aventure et ainsi un petit troupeau s’est très rapidement constitué.
Toute ma vie, mon imaginaire s’est nourri de westerns. De manière manichéenne, les indiens étaient du bon côté et les civilisateurs de l’autre. Je suis fasciné par ces peuples cavaliers, leur dextérité à cheval et leur lien à la nature. De ce fait seule l’équitation à cru et sans mors m’intéressait. Grâce à la chance du débutant et mes capacités sportives, sans trop de bobo, j’ai commencé il y a plus de vingt ans mes premières randos.
Pendant deux ans j’ai suivi la formation d’accompagnateur de tourisme équestre et peu de temps après celle d’Élisabeth de Corbigny, une des premières femmes en France à développer une pédagogie de l’équitation par l’éthologie. Travail à pied, travail en liberté, langage corporel, sont devenus mon ADN pour communiquer avec les chevaux.
Par la suite, la rencontre et les différents stages avec Stéphane Bigo (Équitation de la légèreté par l’éthologie) m’ont renforcé dans ma démarche et cette philosophie de la relation au cheval, basées sur la confiance, le respect et la communication. C’est une source incroyable de moments de bonheur renouvelé.